Le voyage

Et oui désolé, je suis bien arrivé mais je ne parlerai cette semaine que du trajet, pour le suspense bien sûr mais aussi parce que je fais tellement de choses en si peu de temps que si je veux sortir un article par semaine il va falloir que je temporise.

Après une nuit de 5h à la coloc à Bordeaux où les derniers préparatifs nous ont fait couchés tard, nous partons avec Papi à 6h18 en TGV jusqu’à Paris (37€ en 1ere, billet preum’s). Arrivé à Paris, un mec de l’agence de mon visa m’attendait pour me remettre des documents qu’ils avaient oubliés de m’envoyer. Premier soulagement de la journée, car sans ça je n’aurais pas pu m’inscrire à Beijing Jiaotong University. Et nous voilà à la gare Montparnasse à 9h36.

Deuxième étape la navette jusqu’à l’aéroport (15€), on arrive là-bas vers 11h. On retrouve Valentin, son père et sa mère. On entame rapidement la queue pour l’enregistrement des bagages, au bout d’une heure on y arrive enfin ma grosse valise fait 19.9kg (sur 20 autorisé, pfiouf !) et ils ne pèsent pas les bagages à main (heureusement pour moi car je débordais).

13h : enfin dans l’avion. On est malheureusement séparés, mais on a des écrans individuels pour se mater des films, jouer à des jeux. Les repas étaient sympas, seul truc un peu perturbant, le petit déj avec des pommes de terres et des œufs à la sauce tomate. Durant cette dizaine d’heure on a tous à peine somnolé avant d’arriver à Hanoi à 6h30 heure locale.

L’air est chaud et très très humide, c’était étouffant. Nous attendons luttant contre la fatigue 3h dans l’aéroport. Nous rentrons dans un nouvel avion, un peu plus petit et nous nous écroulons direct (sauf Papi). Nous nous réveillerons seulement pour manger durant ces 4/5h de vol.

Arrivé à l’aéroport de Beijing nous essayons d’avoir une connexion internet histoire de communiquer avec les gens sur place, mais en vain. On décide d’aller à l’université, histoire d’essayer d’avoir notre chambre le jour même. On négocie pendant un petit bout de temps avec plusieurs taxi pour avoir un prix correct. On termine avec un taxi illégal (280RMB pour 3 personne). Le pilote passe entre les terres-pleins, roule la moitié de la route sur la bande d’arrêt d’urgence. Mais il écoute de la pop chinoise qui déchire.

Une fois sur le campus, on galère vraiment à trouver où on doit aller. Le « tuteur » qui peut nous aider dans cette quête n’est plus là à 17h30 et nous arrivons trop tard. Un gentil chinois en scooter s’arrête et nous amène jusqu’à notre bâtiment et parle avec la concierge pour nous filer une chambre pour la nuit, merci à lui !

Une fois les affaires posées et nous, lavés, on part visiter les alentours, on mange des brochettes fait dans la rue. C’est plutôt bon mais bien gras. 17 Yuans les 5 brochettes.

A mardi prochain !

11 commentaires

  1. Bonjour Rémi
    Bonne découverte de la Chine et des chinois que nous avons visités(en partie)en mars 2013
    Les brochettes dans la rue ? on a failli( pas de monnaie!!) en déguster à Pingyao ,petite ville fortifiée sympa au sud ouest de Pékin et dans laquelle on ne circule qu’en voiture électrique; les brochettes(plutôt petites) vendues dans la rue étaient (presque sûr) du chien …..mais fort appréciées par les enfants
    Rémi bon courage pour apprendre le chinois!
    Bises
    Marie-Paule et Jean-Pierre

    1. Merci !
      Non les brochettes on les choisit et ils nous les cuisent après, il y a du canard, du porc, du poulpe, du tofu et plein de légumes. Mais il n’y a pas de chien.
      Bises

  2. De la bonne zique pour ceux qui suivaient le blog precedent..
    On pense à toi jeune communiste

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